| | Psychopatate. [PV YOKUYA] | |
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Aemi Tokiya
Messages : 40 Date d'inscription : 20/01/2013
| Sujet: Psychopatate. [PV YOKUYA] Mar 22 Jan - 1:31 | |
| PSYCHOPATATE snowing at night aemi & yokuya ✗ ruelle déserte ✗ tard dans la nuit Il neige.
Blotti dans plusieurs épaisses et moelleuses couvertures, je regardais dehors, l'air absent. Je hais sûrement la neige autant que je l'adore. Trop blanche, trop froide, elle me rappellerait presque le modèle du Quincy de base. Concrètement, elle n'apporte que des ennuis. Mais d'un autre côté, c'est de la neige. Et la neige, t'en profites tant qu'il y en a, même si ça se limite à la regarder par la fenêtre de son appartement.
Demain va encore être une journée chargée, le blanc immaculé se teintera d'un marron sale, puis fondra doucement, d'une façon aussi sûre que laide. Mais demain, c'est demain. Si mon corps n'a même plus la force de se lever sous prétexte de mon manque évident de sommeil ces temps-ci, ce sera le problème de mon moi du futur, mon moi de demain.
Je ne sais pas quelle heure il est. Je ne sais pas depuis combien de temps je fixe le vide. Peut-être ais-je envie d'aller dehors, je ne sais pas. Seulement le temps de laisser mes traces de pas sur cette couverture froide. Il y a longtemps, quand je regardais les autres de mon âge ouvrir bêtement la bouche vers le ciel et essayer d'attraper les flocons, j'avais un mépris hautain, je les trouvais terriblement ridicules et stupides. Ce qui n'est pas totalement faux.
Ce soir, je crois que j'ai envie d'être stupide et ridicule.
Je sors de mon cocon douillet, gardant entre mes bras un oreiller vert fluo. Je marche jusqu'à mon frigo et l'ouvre. Il ne reste pas grand chose, je me contente de me faire un sandwich jambon-beurre et le « gobe » plus que je ne le mange. Puis je sors. En chaussettes, jogging et chemise pyjama, coussin à la main.
Je suis dehors, en chemise, alors que la température est aux alentours de zéro. Est-il utile de préciser que j'ai froid ? Je pose d'abord un premier pied sur le goudron blanc. Je sens directement l'humidité s'infiltrer dans le tissu épais de ma chaussette pendant que la température de mes orteils baisse en flèche. Je suis parcouru de frissons glacés, et je me sens fou, je suis stupide, ça doit être ça, les stupides sont toujours les plus heureux. Et dieu - ou je ne sais quelle divinité existante - sais que je suis euphorique.
Puis un deuxième pas, un troisième, et je lâche mon coussin fluo, je me mets à courir dans les rues désertes de Karakura. Pour aller où ? Peu importe, ça sera le problème de mon moi du futur. Et je cours aussi vite que je peux, je rie bruyamment, je manque de foncer dans des poteaux, je glisse aussi, deux ou trois fois, rien qui ne puisse m'empêcher de me relever. Il neige, il neige ! Je ne sens plus ni mes pieds, ni mes jambes, ni même ma propre tête qui a dû se faire la malle avec mon sens de la raison, je ne me sens plus moi-même, il neige. Je meurs de froid et de fatigue, mais il neige, et peu importe si je suis ridicule, la neige ne me jugera pas.
Je m'arrête un instant, essoufflé, tout en continuant à rire comme un idiot. Je me repose quelques secondes, haut du corps courbé et bras appuyés sur mes genoux fléchis. L'air glaciale qui entre violemment dans mes poumons me fait l'effet d'une brûlure affreuse. Mes chaussettes et le bas de mon jogging sont trempés, j'ai froid comme jamais, je ne sais même pas si j'aurais assez d'énergie pour retourner chez moi ; ça me fait rire. Je me redresse et lève la tête vers le ciel. Les étoiles se confondent avec les flocons, et je tends légèrement la langue. Quelques années plus tôt, je me serais méprisé. Mais ça, c'est le problème du moi du passé. Je me trouverais sûrement fou a lié bientôt. Je n'en n'ai pas grand chose à faire maintenant.
Un flocon - ou une étoile, qu'en sais-je - vint atterrir doucement sur ma langue, et fondre aussitôt. Peut-être est-ce leur côté éphémère qui les rends désirables, leur côté rare qui les rends magnifiques. Nous désirons toujours ce que nous n'avons pas. Je referme ma mâchoire, et tends mes bras engourdis vers le ciel. J'ai peine à ouvrir mes doigts, qui ont pris une étrange teinte violacée. Quelques autres astres froids viennent s'y poser, ainsi que sur mes joues rosies, sur mes cheveux dont la teinte aurait sûrement l'air impure et sale par rapport à ce blanc immaculé, sur mes vêtements qui ne me réchauffent en rien, ils s'y posent et s'y éteignent.
Mes jambes et mes bras s'affaissent, et je me vois réduis à m'agenouiller sur cette couverture unicolore. Je n'ai même pas pris le temps de me demander où j'étais, je fixe bêtement le ciel et souriant sans trop savoir pourquoi. J'ai oublié de me juger. Je suis peut-être fou, peut-être stupide, sûrement les deux, et alors ? J'aimerais crier, mais même mes cordes vocales m'abandonnent. Aucun sons ne sors, et c'est sûrement ça le plus frustrant. Je ne peux même pas sangloter pitoyablement, mon corps s'y refuse.
J'entends, plus ou moins près de moi, le bruit singulier de pas dans la neige. Peut-être une hallucination auditive. Je ressens, plus ou moins loin de moi, comme un deuxième souffle qui ne serait pas le mien, plus chaud, moins saccadé. Sûrement une hallucination sensorielle. Je tourne les yeux vers la supposée source, et je distingue vaguement une forme. Une hallucination visuelle. Ça me fixe, et je continue à sourire bêtement, sans raisons, alors que l'envie de hurler de frustration - toujours sans raison définie - me tiraille de l'intérieur.
Mes sens se troublent progressivement. Je ne sais pas si je m'évanouis ou si je reste agenouillé dans la neige comme un idiot, je n'en sais rien, et je m'en fou. Je ne fais même plus la différence. À quoi bon. Je suis tiraillé entre le bonheur idiot et la frustration inexpliquée, entre mon adoration pour ces flocons magnifiques et ma haine, presque « animale » pour ceux-ci.
Il neige.
Fiche codée par Kaoru, de Bazzart. Titipeu modifiée quand même >w<"
Dernière édition par Aemi Tokiya le Mer 23 Jan - 23:04, édité 2 fois | |
| | | Yokuya Kaguro
Messages : 16 Date d'inscription : 11/01/2013 Localisation : En train de marcher en jouant à la psp, et en se rendant compte que y'avait un poteau juste deva-
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| Sujet: Re: Psychopatate. [PV YOKUYA] Mer 23 Jan - 2:03 | |
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'Fait un peu froid quand même...
Rey m'avait encore abandonné à la maison, j'étais encore tout seul ce soir.
Confortablement installé dans quelques couvertures bien chaudes et des coussins tout doux ; j'étais vraiment bien. Je n'étais pas d'humeur à jouer aux jeux vidéos aujourd'hui. Je n'ai aucune idée de pourquoi, m'enfin... pas l'humeur, c'est tout. Je ne suis pas malade ni rien. En plus, j'avais une affreuuse flemme d'aller jusqu'à la Play' pour aller l'allumer, prendre la manette chargée, insérer le CD, ranger le boîtier précédent, et enfin jouer.
Non, j'étais vraiment, vraiment bien.
Je regardais par la fenêtre et remarqua le manteau de neige qui s'était posé sur le sol et les toits des habitations. C'était beau à voir, j'avais presque envie de prendre le paysage grisâtre et blanc en photo. Je me contenta de regarder la neige tomber.
Je décida finalement de sortir, j'aime beaucoup la neige, même s'il faut avouer qu'on s'les gèles après. Mais je n'étais pas sortie comme ça, j'ai pris le soin de mettre une écharpe et un manteau avant de partir.
Je marchais, sans trop savoir où aller... mais j'allais droit devant moi. Je passais entre les ruelles de temps en temps, puis devant des magasins. Je ne m'arrêtais pas, je regardais le sol enneigé sous mes pas, je continuais. Il était assez tard, du coup il n'y avait presque personne dehors. Ce qui créait une ambiance froide et calme. Mais je ne détestais pas ce temps, au contraire.
Je m'arrêta juste un moment, pour regarder le ciel. Je fermais les yeux, profitant de ce moment rare pour moi. J'ouvris la bouche, tira la langue, attendant que les flocons se posent. Depuis tout petit je fais ça avec ma soeur, c'est juste la chose à faire quand il neige.
Je repris ma marche, en levant le regard de temps en temps. J'accélérais, puis ralentissais le pas. J'avança jusqu'à une espèce de petite ruelle déserte. Je regardais devant moi, et vit... une silhouette ? Oui, une silhouette, c'était un garçon plus âgé que moi, qui portait... une chemise ?! Par ce temps ?! Je coura vers lui, apparemment il avait entendu mes pas, il souriait. J'avais très envie de lui hurler "Tu es complètement fou mon pauvre de sortir dans cette tenue lorsqu'il neige !", mais je m'y abstenait, comprenant qu'il était ailleurs. Je m’asseya devant lui, sur le sol glacé, et lui donna mon manteau. Il n'avait pas l'air d'être conscient... Je ne savais pas trop comment réagir, ce n'est pas une situation qui m'arrive souvent, on va dire.
Faites qu'il n'ai pas un malaise... !
Fiche par romane, disponible sur twi-art
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| | | Aemi Tokiya
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| Sujet: Re: Psychopatate. [PV YOKUYA] Mer 23 Jan - 23:15 | |
| PSYCHOPATATE meeting at night aemi & yokuya ✗ ruelle déserte ✗ tard dans la nuit La liste des membres que je ne sens plus s'allonge de secondes en secondes, les flocons qui viennent se poser sur mes joues ne me font plus aucun effet. La folle envie d'avoir encore plus froid me traverse l'esprit, et ressort aussi vite qu'elle est rentrée. Plus rien de cohérent ne se déroule dans ma pauvre boîte crânienne dérangée. Un parfait mélange entre le surplus de pensées inutiles qui s'entassent en un capharnaüm démesuré, et un néant total. Et je souris, bêtement, sans jamais savoir pourquoi. Pourquoi ? Je n'ai pas l'impression de me donner moi-même le choix. Sûrement un réflexe, une habitude, c'est comme ça. Une image, autre pensée fugace qui arrive sans prévenir pour repartir aussitôt, me vient à l'esprit. Celle d'un Aemi amorphe, qui passerait son temps à râler vautré dans son canapé devant un sport quelconque toute la soirée, cochonneries industrielles et alcools divers en main, tombant progressivement dans l'obésité et la pitoyable laideur d'un quotidien lambda. Je crois que ça me fais rire un peu, très brièvement, seulement le temps d'oublier la raison pour laquelle je riais. Un rire jaune ou sincère, je n'en sais rien, sûrement un homogène mélange des deux. Je sais surtout que le passage de l'air dans mes poumons, devenu difficile après cette course effrénée dans Karakura, me brûle atrocement la gorge et me fait tousser sans que je puisse m'en retenir, m'effaçant un bref instant le sourire stupide sur mes lèvres bleuies, revenant de suite à la charge. Mes hallucinations auditives – vagues reproductions de pas qui s'enfoncent dans la neige sans aucune délicatesse – s'accentuent, et parfois, entre deux rêveries absurdes, une ombre se démarque parmi le blanc immaculé qui semble m'entourer, sûrement l'hallucination visuelle de tout à l'heure. Ma vision troublée peine à la distinguer correctement, et mes pensées continuent à divaguer sans que je ne daigne les maîtriser moi-même. Je ne cherche pas à le faire, pourquoi s'obstiner à se concentrer sur quelque chose d'inexistant, si ce n'est que pour être inévitablement déçu ? Ladite ombre semble grossir, ses contours se préciser sous la faible lumière des lointains lampadaires, mais je n'y porte pas plus d'attention. Pourquoi suis-je venu ici ? Comment en suis-je arrivé là ? Je n'ai pas le temps de répondre, j'ai déjà oublié la question, et mon intérêt s'est reporté sur l'éternelle – ou pas ? – question « et si la neige était rose ? ». C'est vrai, et elle était rose, y aurait-il plus ou moins de suicide lors des jours où les flocons tombent ? Il paraît que le jaune rend heureux, alors pourquoi est-il si moche ? Et si être moche rendait heureux ? Si tout le monde était heureux, est-ce que la science serait moins avancée ? Jusqu'à combien de degrés peut aller un radiateur ? J'aime pas les frigos. C'est rectangle. J'ai mal. Je sens, ou je crois sentir quelque chose m'envelopper. C'est chaud, c'est doux. Un contraste parfait avec la violence de la givre que j'avais fini par ignorer. Cette sensation agréable me fait brutalement me rendre compte de mon « inconfort » actuel. J'ai froid, j'ai terriblement froid, non, je suis complètement frigorifié. J'ai la certitude que si on me frappait le petit doigt de pied avec un marteau, là, maintenant, non seulement je ne sentirais rien, mais ledit doigt se ferait la malle, voir ailleurs s'il n'y a pas des petites doigtes avec des bonnes grosses phalanges pour assouvir ses besoin primaires … ou pédestres … C'est dans ce genre de moment où je suis heureux d'oublier ce à quoi je pensais. Il vaut mieux oublier ce genre de divagations. Je n'arrive plus trop à croire à une hallucination sensorielle. C'est trop réel, trop agréable, tant que mes paupières refusent maintenant de se rouvrir. J'ai du mal à leur résister, à faire comprendre à mes propres muscles que j'ai besoin de constater que « quelque chose de bien » se passe autours de moi, quitte à détruire mes illusions et me rendre compte que non, ce n'était qu'une éphémère illusion pour rendre la chute un peu plus brutale. Au lieu de ça, je continue de sourire. Je suppose entendre deux « êtres » respirer : moi, et la source de chaleur. Après, ce n'est que la déduction d'une personne pas forcément dans son état normal. Je sens le présumé deuxième souffle, plus régulier et plus chaud que le mien, sur mes pommettes qui ne sont plus rosies, mais cramoisie. Un frisson violent et glacé me parcourt lorsque sa chaleur rencontre ma joue gelée, puis pendant une petite seconde, c'est agréable, et enfin, ça disparaît, et le froid reprend sa place jusqu'à l'expiration suivante. Ce cycle est beaucoup trop long. Quelques secondes plus tard – ou quelques heures peut-être, ça m'a semblé si long – mes paupières se rouvrent enfin. Ma vision quant à elle est encore médiocre, cependant, c'est assez proche de moi pour que je distingue plus ou moins. Un humain, c'est tout ce que je peux affirmer. J'ai envie de m'écrouler, mais au lieu de ça, je reste là à le fixer sans rien faire, en souriant. Le haut de mon corps récupère progressivement de ce que je viens de lui infliger. Mes jambes et mes pieds n'ont pas ce privilège. Je lutte pour garder les yeux ouverts et continuer de le fixer, je veux le fixer, allez savoir pourquoi, je ne le sais pas moi-même. Y a-t-il besoin d'une raison ? Oh, je crois l'avoir trouvée : je ne veux le perdre de vue. Dans un effort surhumain, je lève légèrement mon bras engourdi et attrape, sans bouger les doigts – tout simplement parce que je ne peux pas bouger les doigts –, un pan du vêtement dans lequel on m'a réchauffé. Je n'arrive pas bien à sentir précisément la texture du tissu, l'épaisseur ou d'autres inutiles détails à cause de ma condition physique, mais la sensation est là. Je tiens un tissu dans ma main, ce n'est pas une vulgaire illusion d'un dérangé en pleine folie. Mon sourire s'étend un peu plus sur mes lèvres gelées, un peu moins amère cette fois. Je ferme les yeux quelques secondes, comme un jeu stupide, et les rouvres pour vérifier que c'est encore là. Et oui, ça n'est pas parti. Je rie faiblement, en évitant de m'étouffer au passage. Je commence un peu à distinguer ses yeux bruns, de la même teinte que ses cheveux. Et je souris, bêtement. « Hey, belle soirée... » Cette phrase, je l'ai prononcée sans réfléchir, bien que je ne pense même pas être en état de pouvoir le faire correctement. Ma voix m'a semblé fatiguée, presque lasse, j'aurais aimé rajouter quelque chose comme « n'est-ce pas ? » à la fin, mais non, ma gorge n'était pas de mon avis. Ce n'est pas moi qui décide. Je me sens un peu pitoyable, là, maintenant, priant pour que cette apparition divine ne fonde pas, ne pouvant maîtriser ni mes membres, ni ma voix. À peine mes paupières, qui se closent progressivement à l'encontre de ma volonté. Je suis fatigué, mais je n'ai pas envie de dormir, pas maintenant... pas ici, surtout. Je lâche un rire – un soupire, plus précisément – à l'idée que ça aurait très bien pu m'arriver. C'est mon Apparition Divine du jour. Fiche codée par Kaoru, de Bazzart. Titipeu modifiée quand même >w<" | |
| | | Yuki Itoshiki
Messages : 29 Date d'inscription : 22/01/2013
| Sujet: Re: Psychopatate. [PV YOKUYA] Dim 27 Jan - 19:58 | |
| psychopatate il est pas mort ? owo Yuki a décidé, par une journée banale, comme les autres, monotone, bref, sacrément ennuyeuse, d'aller faire un petit tour dans sa ville natale. Histoire de savoir si ses parents se sont remis de sa mort, comment va Yuan... Comment va Yuan, surtout. Parce que ses parents, il ne les a jamais vraiment aimés plus que ça, en bon fils indigne qu'il était. De toute manière, ils n'ont jamais su qu'il fréquentait Yuan, parce qu'il les entendait souvent se moquer des « coupes de petits pédés » de certains chanteurs. Pour son père, du moins.
Il est un peu surpris en constatant qu'il neige. Il faisait beau au Seireitei quand il est parti... Et puis, ce n'était pas censé être l'été, ici ? Bah. Il s'est sans doute trompé de face avec le calendrier. Pas grave. Il aime bien la neige de toute façon. Il s'aime. Haha. Marchant les mains enfoncées dans son kimono, il guette quelques cris de hollow, ou alors une alarme venant de son super-téléphone-portable-super-moche. Yuki a assez envie de défoncer de la bestiole et de protéger des pauvres âmes en détresse afin de devenir leur sauveur et héros. Pas d'orgueil, qu'il a dit le capitaine, mais le respect de la Loi. Bah, c'est ce qu'il fait, Yuki... tout le temps.
Ah, il est arrivé à l'appartement de Yuan. Les stores de sa chambre sont tirés, mais pas ceux de la salle de bain. Huhu. Yuki s'approche discrètement, conscient que le chinois est capable de discerner sa silhouette, et risque un oeil par la fenêtre. Hum. La scène qui se déroule sous les yeux est assez choquante, mais témoigne au moins de la bonne santé de Yuan... Et du type qui l'accompagne dans leurs ébats... Le jeune homme doit se faire violence pour ne pas laisser le sang sortir de son nez et recule, les joues rouges, le coeur battant. C'est du... WAW. Si par un quelconque miracle il y avait eu une « première fois » avec Yuan, Yuki ne se serait pas ennuyé.
Courant à moitié dans la neige, l'image de ce qu'il a vu imprimée sous ses paupières - bon sang... -, Yuki ne peut pas s'empêcher de se sentir assez amer. C'est choquant de se voir oublié si vite. Il ne devait pas être très important. Guh... Et du côté de ses parents ? La petite maison familiale, où ils ne sont plus que deux, n'est pas très loin, pourtant Yuki ne souhaite pas y aller. Pas pour voir sa mère vêtue de noir avec des cernes sous les yeux. Hmm... ça devait être dans les trois mois qui ont suivi sa mort, ça. Mais n'empêche. Il irait bien voir sa tombe s'il n'était pas aussi certain que ça le déprimerait forcément.
Euh, que faire alors ? Il n'a pas envie de rentrer directement. Même s'il a passé la journée à travailler, il n'est pas pressé de retrouver son lit ni de...
Un instant.
Quelles étaient ces choses, là, dans la ruelle ? Intrigué, Yuki revient sur ses pas et bifurque dans la petite rue, surpris de trouver deux jeunes hommes. L'un a les cheveux... verts... et est allongé au sol, dans une tenue anormale pour la saison, tandis que l'autre est près de lui. Il a du lui donner son manteau... Huhu... ça sent le drame.
Curieux, Yuki s'approche, totalement certain que ces humains ne pourront pas le voir. Regardant par dessus l'épaule de celui qui semble être le plus en forme, il contemple le sourire béat et les yeux un peu vitreux de l'autre, son teint rouge et ses membres apparemment glacés.
« Wow... comment est-ce que t'as survécu, toi... ? »
Crédits fiche : Désolée c'est à moi Uwu © Hina | |
| | | Yokuya Kaguro
Messages : 16 Date d'inscription : 11/01/2013 Localisation : En train de marcher en jouant à la psp, et en se rendant compte que y'avait un poteau juste deva-
Feuille de personnage Objet de Quête: Vie: (0/0) Classe:
| Sujet: Re: Psychopatate. [PV YOKUYA] Mer 30 Jan - 3:46 | |
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'Fait un peu froid quand même...
Je le fixais encore. Lui, il souriait. Il me souriait ; il avait l'air tellement troublé...
« Hey, belle soirée... »
Sa voix paraissait si fatiguée, comment pouvait-il encore sourire ? Il n'allait pas tenir encore très longtemps comme ça... Surtout que sur le coup, c'était moi qui commençait à se geler sans veste ! Mais je préférais largement que ce soit lui qui la porte, il en valait mieux. Je lui répondis tout de même, tant pis s'il ne m'entend pas ou qu'il n'est pas conscient de ma réponse.
« Mwoui, si l'on veut... »
Je restais à côté de lui, je ne voyais pas quoi faire d'autre. Ses paupières se mettaient à tomber, mais il ne s'endormait pas. Tant mieux pour moi, j'aurais été dans de beaux draps encore s'il s'était endormie... il n'y a que moi pour tomber dans des situations pareils, sérieusement ! Que faire maintenant ? Je n'allais pas le laisser seul avec ma veste sous la neige glacée, quand même. Je ne pouvais pas le porter jusqu'à on-ne-sait-où non plus : c'est pas en passant des heures devant des jeux vidéos qu'on devient un mec fort et musclé capable de porter n'importe qui. En revanche, j'avais ma PSP, je pouvais peut-être en profiter pour aider, genre juste un peu quoi. Mais elle n'était pas entièrement chargée, j'oublie souvent de la connecter à la prise, c'est vrai. Mais Rey me le rappelle souvent, et même que des fois elle s'en occupe pour moi, et puis en plus je-
« Wow... comment est-ce que t'as survécu, toi... ? »
Oh mon dieu, je crois que j'ai fais le plus énorme sursaut de ma vie. Enfin, je dirais plus bond que sursaut, m'enfin bref... ! Je me retourna violemment, et remarqua encore un autre mec, cheveux blancs -comme la neige autour de nous- ; il observait m.jaipapeurdufroid. Ma réaction envers son éminence semblait l'avoir dérangé. Je tombe que sur des mecs chelous, c'est pas possible. Je regardais le nouveau arrivant avec un sourire aussi niais que j'ai l'habitude de faire, l'air de dire "oui c'est pas très normal de voir deux personnes dehors dont une par terre avec une tenue pas du tout appropriée à la saison, mais tout va bien, juste un p'tit coup d'froid... !".
Fiche par romane, disponible sur twi-art
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| | | Aemi Tokiya
Messages : 40 Date d'inscription : 20/01/2013
| Sujet: Re: Psychopatate. [PV YOKUYA] Mer 30 Jan - 23:47 | |
| PSYCHOPATATE être motivé, c'est bien. aemi & yokuya ✗ ruelle déserte ✗ tard dans la nuit « Mwoui, si l'on veut... » Il aurait pu se montrer un peu plus convainquant, quand même … je crois qu'il frissonne. Je me demande s'il a froid. Je croyais que les japonais étaient comme les parisiens, c'est étrange qu'il en soit venu jusqu'à me réchauffer. Peut-être qu'il est pas japonais. Pourquoi je suis là, déjà ? Ah oui, petite balade de santé nocturne. Ça se trouve, c'est une de ces personnes qui abattent les hollows avant moi. Il y en a beaucoup dans la région. Faudrait que je lui demande. Mais peut-être que non. Alors non. Mais quand même. J'ai rien à perdre. « Wow... comment est-ce que t'as survécu, toi... ? » Tien. Je l'ai pas vue arriver elle. D'ailleurs, elle est où ? J'ai la flemme de bouger la tête. Mais avec de la chance, elle pourrait être carrément magnifique. Ou un thon. J'ai envie de vérifier. J'adore sa voix. Est-ce qu'elle m'a parlé ? Non, ça doit sûrement être au brun. Les japonais sont comme les parisiens, après tout, pourquoi prêter attention à un dérangé qui fait son jogging la nuit en pyjama ? Il sursaute. Je suppose que la voix lui a fait peur. Peut-être que c'est vraiment un thon, alors. Dommage quand même. J'ai quand même envie de voir. Même si mes paupières ne sont pas d'accord, c'est à moi de décider. Et lentement, j'y arrive. Je n'y vois pas plus qu'il y a quelques secondes – ou minutes ? –, mais je distingue vaguement du blanc, un peu de bleu aussi. Peut-être que ma vue me fait défaut, mais je pense que j'aime les thons. Mon sourire s'étend, et je lâche un petit rire, suffisant pour me faire tousser – ou tenter de cracher mes poumons, à voir –. Je dois être beau à voir, moi, et cette idée me fait rire encore plus. Je tombe malgré moi dans un fou rire progressif accompagnée de toux violente qui me brûle littéralement la gorge, et je me trouve stupide, alors je rie, je tousse, je rie, jusqu'à que la douleur prenne le dessus. J'aimerais dire quelque chose, une futilité, un truc stupide qui n'a sa place nul part, mais je me retiens, ou plutôt ma gorge m'en empêche … ou peut-être qu'en fait, j'ai vraiment pas envie. Peut-être que je peux encore me lever. Que suis-je bête ! Évidement que je le peux ! Je les bats tout les deux en même temps au bras de fer maintenant si ils veulent ! Allez, il se fait tard, c'est l'heure de retourner chez soit ! Quelle belle escapade c'était ! J'essaye de me redresser … et j'abandonne. Je retombe aussitôt lourdement sur le brun. J'aurais au moins essayé ! Ce simple mouvement m'a provoqué une douleur affreuse dans tout mon corps. Mais qu'est-ce que j'ai foutu pour être dans un état pareil ? Ça fait combien de fois en trois minutes que je me pose cette question ? J'ai faim. Pas d'un sandwich jambon-beurre prêt en 2 min, nan, je veux un chocolat chaud. Qui sur cette terre en refuserait un alors qu'il neige et qu'il est frigorifié ? Je ne suis pas encore fou à ce point. Ou peut-être, peut-être, peut-être. Je m'en fou. Je continue de sourire, mais je vais essayer de ne plus me risquer à rire. Je vais finir par attraper des crampes aux joues … peut-être que je devrais essayer d'apprendre le Rensôtengai, l'Armure céleste du pantin de guerre. Rien que le titre sonne classe. Mais il paraît que c'est chiant à maîtriser. La dernière fois que j'ai essayé … bah c'était la seule fois quoi. C'est seulement grâce au vieux livre quincy que je sais ce que c'est, mais c'est déjà mieux que d'être ignorant, non ? Avec le Rensôtengai, je pourrais courir dans la neige jusqu'à en crever … oui, bon, ça, je sais déjà le faire. J'ai jamais compris l'obsession des Quincy pour le blanc. Ce qui explique d'ailleurs mes teintures vertes régulières, que je ne regrette évidement pas. Je voulais peut-être seulement y croire, croire au fait que je n'étais pas une énième copie du cliché de mes ascendants, mais c'est sûrement plus que ça. Les quincy, le blanc et le cyan, c'est chimique, on y peut rien. Peut-être que ma prochaine teinture sera bleue clair pétant. … j'ai bien dit peut-être. Par habitude – aussi appelé tic –, mes doigts gelés viennent presser le bracelet en argent entre ma paume. Ma voix va m'obéir, aussi fatiguée pourra-t-elle paraître. La fatigue se dissimulera sous ma conviction non retenue. « C'est pas une promenade de santé qui va tuer un Quincy ! NYAHAHAH ARGG EURGH [...] » J'aurais peut-être dû la retenir, juste un peu, cette motivation innée. Ils ne savent sûrement pas ce que c'est qu'un quincy, mais peut importe s'ils me prennent pour un fou. Je crois que c'est déjà fait. Je viens seulement de me rendre compte de ce que je viens de dire. Je ne savais même pas que j'avais entendu sa question, c'est seulement après y avoir répondu que je m'en souviens. C'est étrangement drôle. Et bien-sûr, quand c'est drôle, je rie, et quand je rie, je tousse. Le ridicule non plus ne suffira pas à me tuer. | |
| | | Yuki Itoshiki
Messages : 29 Date d'inscription : 22/01/2013
| Sujet: Re: Psychopatate. [PV YOKUYA] Jeu 31 Jan - 15:02 | |
| psychopatate je crois qu'il y a une erreur Ah, il lui a sans doute fait peur... Oui, c'est certain, à en juger par le bond monumental qu'il vient de faire. Gêné, Yuki lisse son kimono blanc du plat de la main et remonte ses mitaines bleues contre ses poignets. Eh, il n'est pas en service, il a bien le droit de se permettre une petite fantaisie au niveau vestimentaire ! Certes, les bottes de motard noires ne sont pas bien assorties au vêtement traditionnel. Mais le kimono lui-même est déjà raccourci sur ses cuisses et au niveau des manches. Enfin bref.
Euh.
Il vient de réaliser, mais... Ce type peut le voir ? Vraiment ? Mais quelle chance avait Yuki de tomber sur un de ces humains à la quantité de reiatsu anormale... Des, comment déjà, fullb-
La personne au sol est en train de se tordre, de rire, même si on dirait plutôt qu'elle agonise. Légèrement inquiet, le jeune homme se penche sur la forme aux cheveux verts pile au moment où elle tente de se relever.
S'écartant prestement, il réussit de justesse à éviter le corps qui tombe lourdement sur l'autre personne. Un petit moment plus tard, pendant lequel Yuki regarde avec désintérêt les rues enneigées autour de lui, commençant un peu à avoir froid, une voix s'élève.
« C'est pas une promenade de santé qui va tuer un Quincy ! NYAHAHAH ARGG EURGH [...] »
Haussant un sourcil à l'entente de la fin de la phrase, Yuki se retourne vivement vers le jeune homme, et réalise.
Un Quincy.
Il est tombé sur un fullbir ... fullib... bref, un full, et un Quincy.
Il faudra qu'il demande au capitaine comment que ça s'appelle, les fulls. Tiens d'ailleurs, le mec a bien dit une promenade de santé ? Il y a des tarés quand même. Yuki regarde sa propre tenue et essaye de se convaincre que, dans son cas, ce n'était en aucun cas une promenade de santé...
Des images de la scène aperçue précédemment lui reviennent sous les paupières quand il ferme les yeux. Il les rouvre donc rapidement, rougissant, priant pour que ça ne se remarque pas trop.
Maintenant, il doit sortir une réplique classe.
« Eh bien... Je vois que ma compagnie n'est pas des plus ordinaires, ce soir. »
Pencher la tête très légèrement sur le côté, et scruter ses deux interlocuteurs. Tapoter un petit peu sur la poignée de Furuki, du bout des doigts. Ça devrait le faire.
Si on oublie le fait qu'il est plus ou moins en robe courte, si l'on compare son kimono customisé aux vêtements des humains.
Crédits fiche : Désolée c'est à moi Uwu © Hina | |
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| Sujet: Re: Psychopatate. [PV YOKUYA] | |
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